Chaque grande femme porte en elle le parcours ardu
qu’une fille aura un jour entrepris, contre vent et marée. Lorsque nous
regardons dans les yeux d’une fille aujourd’hui, arrivons-nous à imaginer
combien loin elle ira dans l’avenir et ce qu’elle apportera à l’humanité ?
Les Nations Unies ont adopté cette année-ci une
résolution qui rappelle les nombreux obstacles systémiques, structurels qui
barrent la route des filles vers l’autonomisation et le développement
économique, vers la participation à la prise de décisions politiques. Cette résolution proclame le 11 octobre de chaque
année comme Journée internationale de la fille.
Mais cette résolution est surtout un appel à
célébrer nos filles partout sur la planète et, aussi, à prendre un engagement
continu et concret d’investir en leur avenir.
C’est certainement une question de droits de la
personne. L’aspiration à l’égalité doit trouver sa réalisation dans les faits.
Cela dit, et comme la recherche le montre, le développement humain des filles
assure le développement des sociétés sur tous les plans. Sans les filles, nous
ne sommes pas complets. Sans leur réalisation pleine, nous ne sommes pas
pleinement réalisés. Soyons proactifs. Soyons cohérents.
En 2002, La Passerelle-I.D.É., connue alors comme le Regroupement de jeunes filles francophones
de Toronto, tenait un premier forum provincial regroupant plus de 500 filles
venues d’Ottawa, Toronto, Windsor, Sudbury… Sous le thème « Prends soin de
toi, prends soin de ton avenir », les jeunes participantes avaient discuté
de questions touchant leur avenir et formulé un ensemble de recommandations en
2002. Au nombre de ces recommandations, les participantes faisaient valoir leur
souhait qu’il y ait une journée dédiée à la jeune fille…
Naturellement, les militantes de la planète ont
œuvré et, en 2012, nous pouvons saluer chaudement à la proclamation du 11
octobre de chaque année comme Journée internationale de la fille et nous joindre enthousiastes à sa célébration !